Logo bepub

les annuaires professionnels de
la création et de la communication

L'actualité de la communication

A la découverte de Laurent Mallamaci, sculpteur

A la découverte de Laurent Mallamaci, sculpteur

Publié le 16 Octobre 2023 par Webzine architectureWebzine arts-graphiquesWebzine photographieWebzine imprimerieWebzine communicationWebzine événementielWebzine audiovisuelWebzine multimediaWebzine marketingWebzine mediaWebzine juridique
A l'honneur aujourd'hui, Laurent Mallamaci, sculpteur portraitiste. Partons à sa découverte à travers une interview.

Bonjour Laurent, comment est née votre passion pour le monde de la sculpture ?

"Mes études aux Beaux Arts de Paris et aux Arts Décos, m’ont permis une approche globale des pratiques artistiques dont le modelage, on peut dire que c’est les prémices. Pourtant aux Beaux Arts, je préférais la peinture, un médium plus accessible, immédiat. La sculpture m’intéressait, mais elle m’intimidait par sa complexité de mise en œuvre, le modelage ne suffit pas, viennent ensuite les étapes du moulage, le tirage en plâtre résine ou bronze, la patine, le soclage si besoin, le processus est plus long, il peut décourager parfois. J’étais étudiant, le temps des découvertes, et des curiosités.

La conversion totale s’est faite au Musée Rodin le temps d’ un CDD de 6 mois, toute l’œuvre du sculpteur à portée de vue, un apprentissage inconscient d’un geste créateur. A l’intérieur de l’Hôtel Biron comme dans les jardins, des corps sculptés, une gestuelle théâtrale, des visages pensifs, l’humanité à l’excès, souvent tragiques, toute la puissance expressive de la sculpture sous mes yeux. A l’époque « L’Homme qui marche » était à l’entrée du Musée, il était temps pour moi de trouver mon chemin."

A quel moment avez vous décidé de faire de votre passion votre métier ?

"L’élément déclancheur est ma réaction à une exposition d’un artiste contemporain dans la cour MARLY du Musée du Louvre, une série de silhouettes moulées grossièrement avec des horloges à la place des visages, à défaut de maîtrise, ce sculpteur soigne sa rhétorique, je me suis dit puisque l’art contemporain coupe les têtes, je sculpterai les visages de mes contemporains. Soyons rebelle, soyons classique !! J’ai commencé à faire les portraits de mon entourage dans un style naturaliste, le résultat a séduit d’autres personnes et les commandes sont venues petit à petit. Le musée Grévin m’a contacté pour intégrer son équipe, puis une commande du Musée de l’Homme pour ses collections permanentes, puis les Mairies pour notamment des bustes en bronze de De Gaulle."





Quel est le projet dont vous êtes le plus fier ?

"Le projet dont je suis le plus fier est la réplique en bronze doré d’une statue de Jules Dercheu, Daphné, pour la ville de Saint Etienne, une figure mythologique monumentale, disparue et fondue pendant la guerre par les nazis, il a fallu des mois de recherche et de complications pour en retrouver une réplique qui servirait de modèle à sa reproduction. Le projet a été réalisé avec succès, un beau travail d’équipe avec différents corps de métiers artisanaux, mouleur, fondeur et doreur. Il correspondait à ce que je recherche idéalement dans les commandes publiques, la réalisation de statues dans l’espace public, un art d’agrément en apparence mais symbolique, un art que je revendique, plus encore s’il est placé dans un espace vert. La statuaire dans un jardin est en communion parfaite avec tous les éléments, le végétal, le minéral, l’eau, même le feu s’il y a un feu d’artifice !!. Enlevez les statues de Versailles et le jardin tombe à plat."

Combien de projets réalisez-vous chaque année ?

"Cela dépend de l’ampleur du projet, un projet de statue monumentale peut monopoliser 1 année entière, en moyenne, avec les bustes de particuliers entre 3 et 5 projets."

Quelles sont vos ambitions à court ou moyen terme pour votre entreprise ?

"Garder ma liberté dans la commande, aussi paradoxal que cela puisse paraître. Je revendique une forme d’humanisme dans mes sculptures, avec au cœur de mon travail, le portrait de mes contemporains. Ce travail pourra évoluer vers des œuvres plus personnelles, mais le but restera de les faire vivre dans un environnement ouvert. Les œuvres doivent sortir des musées et des galeries, accessibles à tous, dans leur cadre de vie, à domicile et dans les rues, les esplanades, les jardins, les squares, un art au quotidien, un art de vivre."

Infos Complémentaires :


Pour consulter le profil de Laurent Mallamaci cliquez Ici.

Prestations associées :


Partagez cet article !

  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Viadeo
<< Retour à la liste des actualités